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thermidor
J’ai besoin de cesser la lutte.
Je veux dormir comme une brute.
Mais ton rire strident, moqueur,
Sonne la diane à mon cœur.
Ah ! tes yeux sont des précipices
Et les paroles des épices.
Allons, mon corps lâche, il le faut !
Condamné, baise l’échafaud.
Encor ? Je ne puis plus. Ô rage !
La force manque à mon courage.
Mes yeux troubles vont se fermer.
Assez ! Je ne veux plus t’aimer.
Je ne veux plus t’aimer ? Mensonge !
Inassouvi, je t’aime en songe.
Tes doigts brûlent mes reins nerveux.
Embrasse-moi ! Je puis. Je veux.