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brumaire
Ton regard qui me fuit, ta main qui me résiste.
C’en est assez pour que tout le jour je sois triste.
Viens, je veux à deux mains te prendre par le cou.
Donne-moi tes baisers. Un ? Ce n’est pas beaucoup.
Mais j’ai beau la baiser, ta bouche reste close.
J’aimerais mieux avoir mâché du laurier-rose.