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brumaire
VIII
le dernier cadeau
Lorsque je serai mort, mignonne,
Je ne veux pas être enterré,
Car ma chair ne serait pas bonne
Pour engraisser l’herbe d’un pré.
J’ai trop pleuré.
Tu t’en iras chez les orfèvres,
Portant dans un coin de ton drap
Ma mâchoire, mon nez, mes lèvres,
Mes yeux que ta main séchera,
Et cœtera.