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les caresses
XII
Quand je suis loin, je suis cependant près de toi,
Car toute ma pensée habite sous ton toit.
Comme un bélier laissant de sa laine à la crèche,
J’ai laissé des baisers chauds sur ta gorge fraîche.
J’ai beau ne point t’avoir près de moi ; si je veux,
Mon souffle peut d’ici chanter dans tes cheveux.
C’est en vain que l’absence à mes mains te dérobe ;
Je suis sûr que tu sens mes mains froisser ta robe.