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les caresses
XXVI
insomnie
Ah ! le sommeil aussi maintenant m’est un leurre.
Plein de regrets, comme un cadavre est plein de vers,
Je veille, le corps veule et l’esprit à l’envers.
Aucun songe riant de l’aile ne m’effleure.
Et j’écoute sonner la demie après l’heure,
L’heure après la demie, et toujours, à travers
Les ténèbres, mes yeux restent tout grands ouverts.
Comme le jour est long à venir, quand on pleure !