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les caresses
XXVIII
sourire poli
Je regrette le temps où nos deux cœurs jumeaux
Se querellaient. Un rien vous mettait en colère.
Vos caprices, changeants comme un spectre solaire,
Boudaient, criaient, mordaient ainsi que des marmots.
Aujourd’hui, dans vos yeux plus durs que des émaux,
L’orgueil calme fleurit tel qu’une fleur polaire.
Indifférente à tout, votre humeur me tolère
Et ne se cabre plus sous l’éperon des mots.