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brumaire
XXXII
Ah ! c’est en vain que je m’en vais !
Je pourrais fuir dans les étoiles,
J’emporte, figé dans mes moelles,
Ton souvenir doux et mauvais.
Dans les labeurs et les paresses
Ton souvenir me hante seul.
Tu m’as cousu dans un linceul
Fait de baisers et de caresses.
Partout ton souvenir me suit,
Femme, car ton souvenir pue,
Odeur suave et corrompue,
La chair, la mer, le rut, la nuit.