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Page:Richepin - Les Caresses, Charpentier, nouv. éd.djvu/258

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LES CARESSES


Si bien qu’un triste soir où je l’avais blessé,
Ses yeux ayant pleuré, la porte étant ouverte,
Il est parti sans rien me dire et m’a laissé
Dans ma maison déserte.

Je crus qu’il reviendrait. Sans doute il aurait dû
Me pardonner ma faute et n’avoir pas rancune.
Mais non ! Et me voilà seul comme un chien perdu
Aboyant à la lune.