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Page:Richepin - Les Caresses, Charpentier, nouv. éd.djvu/38

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28
les caresses

XIII

sonnet romantique


Autrefois elle était fière, la belle Ida,
De sa gorge de lune et de son teint de rose.
Ce gongoriste fou, le marquis de Monrose,
Surnommait ses cheveux les jardins d’Armida.

Mais le corbeau du temps de son bec la rida.
N’importe ! Elle sourit à son miroir morose,
Appelant sa pâleur de morte une chlorose,
Et son cœur est plus chaud qu’une olla-podrida.