Ni les prés au tapis herbu,
Ni la céleste orfèvrerie.
L’air que tu bois, d’autres l’ont bu.
N’importe ! Au rire des clairons
La guerre souffle la tuerie.
En vain, rêveurs, nous espérons
De notre voix douce qui prie
Arrêter l’atroce Furie.
Jamais son cheval n’est fourbu.
Et pourquoi cette boucherie ?
L’air que tu bois, d’autres l’ont bu.
ENVOI
Prince, il faut que la paix sourie
Aux fils de la même tribu.
Elle est à tous, l’aube fleurie.
L’air que tu bois, d’autres l’ont bu.