L’infini viendrait s’y caser !
Pourquoi pas ? Tente et réitère.
Le ciel tient bien dans un baiser !
Vois plutôt. L’ombre t’investit ;
L’espace est noir ; tout s’oblitère ;
Mais il suffirait que partît
Le trait d’un éclair solitaire,
Pour que du Chien au Sagittaire
Ton œil vît soudain s’embraser
Tout l’abîme ultraplanétaire.
Le ciel tient bien dans un baiser !
ENVOI
Prince, ton crâne fragmentaire,
Et qu’un grain de plomb peut briser,
Du monde il est dépositaire.
Le ciel tient bien dans un baiser !