Nul moi n’a de droits absolus
Sur les autres. Tous sont élus.
Un Paradis, n’y pensons plus !
Un Paradis, où, bien garée
À l’abri de toute marée,
Reste enfin la nef amarrée,
Bonsoir ! Nef de gueux, de bandits,
Ces ports-là te sont interdits.
Non pas un, mais des paradis,
Non toute la paix, mais des trêves,
Voilà ce qu’il faut que tu rêves
Et cherches de grèves en grèves ;
Non le cher pays des aïeux
Auquel partout sous d’autres cieux
On songeait, des pleurs dans les yeux ;
Non plus le pays chimérique,
Eldorado, neuve Amérique,
Où, rois d’un royaume féerique,