Aller au contenu

Page:Richer - Anatomie artistique, 1.djvu/40

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
28
OSTÉOLOGIE ET ARTHROLOGIE.


Articulation des cartilages costaux.


Les articulations chondro-costales sont un simple engrènement de la côte et du cartilage qui la continue. Elles sont marquées par un renflement.

Les cartilages costaux s’unissent d’autre part au sternum (articulations chondro-sternales). Pour la première côte, la soudure est complète. Pour les autres côtes, bien que les mouvements soient très limités, il existe une cavité articulaire avec membrane synoviale. La deuxième côte a, de plus, un ligament interarticulaire qui divise l’articulation en deux articulations secondaires. Enfin je signalerai les ligaments rayonnés antérieurs et postérieurs.


§ 4. — Du thohax en général.


Les côtes sont toutes dirigées obliquement de haut en bas et d’arrière en avant. Le sommet de la dernière côte ne se trouve séparé de la crête iliaque que par un intervalle de 4 à 5 centimètres.

Les côtes sont disposées, par rapport à l’axe médian de la poitrine, de telle façon que les quatre premières s’en éloignent progressivement ; les cinq suivantes se maintiennent à peu près à la même distance, la huitième cependant faisant la plus forte saillie ; les quatre dernières, au contraire, s’en rapprochent d’autant plus qu’elles sont plus inférieures.

Les côtes sont séparées par un espace, dit espace intercostal, occupé par de petits muscles qui forment paroi et ferment la cavité thoracique. Les espaces intercostaux vers la partie moyenne du thorax, égalent la largeur des côtes ; ils sont plus grands en bas, et encore davantage supérieurement. Le même espace intercostal va en augmentant d’arrière en avant.


Plan antérieur. (Pl. 9, fig. 1.)


Le sternum n’entre point en relation directe avec les côtes ; il en est séparé par les cartilages costaux, que l’on désigne d’après le numéro d’ordre de la côte qu’ils prolongent. Le premier est le plus court et légèrement ascendant. Le deuxième est transversal. Les suivants sont d’autant plus longs et s’inclinent d’autant plus qu’ils sont plus inférieurs. Les cinquième, sixième et septième, continuant la direction de la côte, forment un coude pour remonter vers le sternum. Les huitième, neuvième et dixième se terminent en pointe et s’accolent au cartilage qui est au-dessus. Les onzième et douzième se terminent par une extrémité libre, amincie.

Sur les bords du sternum, les articulations chondro-sternales font saillie et peuvent se