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L’ANAPHYLAXIE

de l’anaphylaxie, avec production des symptômes foudroyants de l’anaphylaxie même : nous appellerons ces substances, les substances déchaînantes.

Il y a donc à envisager quelles sont les substances préparantes (ou anaphylactisantes) et quelles sont les substances déchaînantes (amenant le choc anaphylactique).

Dans la majeure partie des cas, la substance préparante est la même que la substance déchaînante, et il en serait toujours ainsi si la spécificité était absolue. Nous verrons tout à l’heure que, si extraordinairement limitée que soit la spécificité (c’est-à-dire l’identité entre la substance préparante et la substance déchaînante), on ne peut cependant prétendre qu’elle soit absolument complète.

Nous étudierons d’abord l’action de la chaleur sur les albumines en tant que substances préparantes.

Besredka, dans ses intéressantes études,