sérum non chauffé tue des cobayes sensibilisés à la dose de 1/4 de centimètre cube). Or, des deux cobayes qui avaient reçu du sérum à 76°, l’un a été assez malade, mais a survécu ; l’autre n’a presque rien eu. Les quatre autres, ayant reçu du sérum à 89° et à 95° n’ont rien eu, ou à peine.
De même aussi Rosenau et Anderson ont vu qu’en chauffant du sérum à 100° pendant une heure, ils lui faisaient perdre tout son pouvoir déchaînant. Sur six cobayes réinjectés par ce sérum chauffé, aucun ne fut malade.
Besredka a donc admis, vu la thermostabilité (relative) des substances préparantes, et la thermolabilité (relative) des substances déchaînantes, qu’il y a dans le sérum deux substances différentes ; l’une préparante (sensibilisine), non détruite par la chaleur ; l’autre, déchaînante (antisensibilisine), qui est détruite par la chaleur.
Kraus et Volk ont fait quelques expériences qui confirment pleinement cette