l’interprétation de cette expérience est assez délicate, et on pourrait l’expliquer par d’autres hypothèses que par celle de l’anti-anaphylaxie.
Besredka a fait aussi toute une série d’intéressantes expériences pour déterminer l’influence de la chaleur sur les propriétés anaphylactisantes des antigènes.
Il a d’abord confirmé ce fait, que la chaleur n’empêche pas l’antigène sensibilisant d’agir, autrement dit que l’antigène est thermostable : il appelle sensibilisinogène cet antigène qui est apte à sensibiliser les cobayes. Au contraire, ce même corps chauffé (à 96° pendant 20 minutes) n’a plus d’action quand il est donné en injection déchaînante. (Cela a été confirmé par Kraus et Volk.)
Besredka interprète ces faits en disant que l’antigène est à la fois sensibilisinogène et antisensibilisinogénique[1]. La chaleur ne
- ↑ Ces mots me paraissent trop peu euphoniques pour qu’on puisse sérieusement songer à les maintenir.