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SYMPTÔMES DE L’ANAPHYLAXIE

trentaine de cobayes. Mais le temps ne fait rien à l’affaire, et il ne me paraît pas que les réels avantages compensent le grand inconvénient d’une absorption variable. Je noterai toutefois que Rosenau et Anderson, qui ont fait de si belles expériences, si instructives, les ont presque toujours faites par l’injection péritonéale.

B. L’inoculation sous la peau est très facile aussi et très précise ; mais l’absorption est très variable, quant à la durée. Souvent il se produit des phénomènes locaux qui suffisent à mettre en péril la vie du cobaye.

C. L’inoculation intracérébrale (adoptée par Besredka) est d’une pratique un peu plus délicate. On ne peut guère d’ailleurs injecter, sur un cobaye de poids moyen, plus de 0,5 cm³ de liquide. Pour les épreuves portant sur de très petites quantités de liquide, c’est un procédé excellent. Bien entendu les injections cérébrales ne sont pas, quant à leurs effets, identiques aux