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L’ANAPHYLAXIE

anale et vulvaire ; cyanose de la mamelle, urticaire ; pas de rumination.

Les mêmes auteurs ont observé aussi de l’anaphylaxie sur le cheval, caractérisée par une excitation extrême, de l’œdème et de l’urticaire.

Friedberger et Hartoch ont produit l’anaphylaxie chez les pigeons, et ils la décrivent ainsi. « L’animal, immédiatement après l’injection, est pris de respirations profondes, asphyxiques. Il ouvre le bec et rend de l’écume et du mucus. Ses pattes tremblent ; il ne peut plus voler, tombe, comme épuisé, perd son équilibre, puis la respiration devient polypnéique, et enfin, au bout de dix à vingt minutes, les symptômes graves s’amendent, et en une heure il y a retour à la normale. La mort survient rarement après la première injection déchaînante, mais presque toujours après la seconde injection déchaînante. »

Arthus a vu aussi l’anaphylaxie chez les pigeons et les canards.