M. Sings, un matelot assez peu cultivé, quitte son père, matelot aussi, le Vendredi Saint, et s’embarque sur un grand voilier. Après quelques jours de navigation, par un très gros temps, il voit son père près de lui, marchant sur le pont, et lui disant, selon son habitude: «Gare à ton gouvernail ! Job». Il continue à voir son père, allant et marchant sur le pont, pendant trois heures. Son père, à plusieurs reprises, lui frappait l’épaule et lui disait de prendre garde à la roue. Inquiet, Joe se dit que son père doit être noyé, pour lui apparaître ainsi, de sorte que lui, Joe, ne veut plus rester au gouvernail. La date et les heures correspondent avec la mort de M. Sings père 1 .
M. Shirving, maître maçon à la cathédrale de Winchester, se sent tout à coup poussé par une force irrésistible à quitter son travail, qui était urgent. Il retourne alors à 10 heures du matin à son domicile. Sa femme venait d’être écrasée par une voiture, et appelait son mari en pleurant 2 .
Mad. de Thiriat, tante de M. d’Arbois de Jubainville, qui raconte ce récit, se sentant mourir, parut, quatre ou cinq heures avant sa mort, se recueillir. « J’appelle, dit-elle, Midon pour mon enterrement ». Deux heures après, Midon, une ancienne servante qui habitait à 10 kilomètres de là, arrive en vêtements noirs, disant qu’elle a entendu Mad. de T.. l’appeler pour la voir mourir 3 .
Mad. S-roRiAfait un rêve très détaillé relatif à un accident dechemin de fer (le détail de ce rêve est trop long pour être donné ici) ; elle voit sou frère William, étendu sur le sol avec la cheminée d’une machine près de sa tête. La mort de son frère, par un accident de chemin de fer, a eu lieu le même jour, à 21 heures 55, 18 juillet 1874*.
Le colonel Swiney, étant au camp de Shornoliffe, a vu dans la journée, son frère, qu’il croyait aux Indes, s’avancer vers lui, puis disparaître. Il le dit à ses camarades. L’heure coïncide (en tenant compte de la longitude) entre le moment de l’apparition et celui de la mort du frère de M. Swiney".
1. Hall, tél., tr. fr., 318.
2. Chevreuil, On ne meurt pas, 31.
3. Flammarion, L’Inconnu,
i. Hall, tél., tr. fr.. 112.
b. Hall, tél., tr. fr., 253.