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PREMONITIONS 487

seuls numéros gagnés par lui avec répétition, furent le 14 et le 31.

Pour se rendre compte de cette faible probabilité, il suffit dédire que si chaque jour on annonçait la répétition de deux numéros, sans en indiquer d'autres, il faudrait trente-deux ans pour que, si le hasard seul était enjeu, ce double succès se produisît.

Les deux jours suivants Lydia indiqua deux autres numéros qui ne sortirent pas.

Le cinquième jour Lydia dit 32, 35, sans savoir pourquoi elle disait 32, 35 : or ce jour-là les numéros qui sortirent le plus en 124 tirages ont été :

34 8 fois.

35 7 fois. 32 7 fois. 30 6 fois. 19 6 fois.

3 6 fois.

Les autres numéros sortirent moins de 6 fois.

La moyenne probable était de 3,4 par numéro : soit pour deux numéros de 6,8. Par conséquent le 32 et le 35 sont sortis deux fois plus que la probabilité. On remarquera que le 34 est numérique- ment entre le 32 et le 35.

La probabilité peut se calculer (élémentairement) de la manière suivante, en supposant que le 35 et le 32 sont sortis 14 fois, alors qu'ils n'auraient dû sortir que 6,8 fois, soit 7 fois, c'est-à-dire 7 fois

plus qu'ils n'auraient dû sortir. C'est donc une probabilité de

l soit

��ib

��128

Pour simplifier nous supposerons que la probabilité composée des

1 cinq parties (avec deux échecs) étant de yjrj : on a alors d'après la

formule classique en chiffres ronds 13Q QQ '

Le sixième jour Lydia rêve qu'elle gagnera sur le 16. Elle joue à

un moment donné le 16, et le 16 sort : la probabilité était de -r=- ; de

sorte que de ces six parties réunies la probabilité composée est de l .

5.000.000

Il est vrai que le calcul ne peut guère être considéré comme rigou-

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