Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/104

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


(Mais quand on a trinqué tout gosse,
on a toujours besoin d’ caresses,
on se meurt d’amour tout’ sa vie :
on s’arr’fait pas que voulez-vous !)

Pourtant j’y suis encore fidèle,
malgré les aut’s qui m’ cour’nt après.
Y a l’ grand Jul’s qui veut pas m’ laisser,
faudrait qu’avec lui j’ me marie,
histoir’ comme on dit, d’ l’engraisser.
Ben, jusqu’à présent, y a rien d’ fait ;
j’ai pas voulu, Vierge Marie !

Enfin, je suis déringolée,
souvent on m’a mise à l’hosto,
et j’ m’ai tant battue et soûlée,
que j’en suis plein’ de coups d’ couteau.