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LE PIÈGE


I


Les soirs de Mai, quand l’Ovréier
sort de l’usine ou d’ l’atéier,
libre et pas gai, sa jornée faite,

fourbu par le boulot du jour,
général’ment y rentr’ chez lui
comme un carcan à l’écurie,
sans seul’ment retourner la tête

Mais… y a des soirs ousqu’y s’arrête
à regarder grouiller l’ Faubourg
et pis aussi les alentours.