Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Ô Maman ! Ces vieux beaux Messieurs
rencontrés sur le boulevard,
ces vieux, à tournure guerrière,
à pantalons à la housard
et à chapeaux badingueusards,
qui vous tutoyaient, ma Maman !....

Ces vieux baveux dont les regards
semblaient perdus dans le coma,
qui vous disaient : « Mais, mais, mais, mais
mais… n’est-ce pas « la Grande Irma » ?

Et puis :
— « Mâtin ! Quoi ! C’est ton fils ?
ce bambin blond connu jadis
sous Mac-Mahon ou Gambetta !