Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Hélas ! C’est si vrai c’ que j’ prétends
que, lorsqu’après un accident
on t’emmèn’ chez le pharmacope
à Tenon Cochin ou Saint-Louis
et qu’y faut te déshabiller ;

le carabin prend la syncope
ou le potard s’évanouit

Ouvrier mon frère, Ouvrier.

Et ça c’est sur toi, rien qu’ sur toi !
Mais chez toi, malheureux, chez toi !

Chez toi les puces les punaises
vivent à l’aise ;
les asticots de ta paillasse
donnent le soir des « steeple-chases »
et y a des araignées si grasses
qu’ faut les tuer à coups d’ revolver.