Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/226

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Voilà mon Ami mon Pareil,
ce que l’étude et l’expérience,
la pitié jointe à la gaieté
l’intuition, la verve joyeuse
ce soir tout à coup m’ont dicté.

Ce soir est un soir de Printemps ;
sur la Ville aux rues éclairées
par les derniers rayons du jour
flotte l’haleine de l’Amour.

Ce soir, tout est beau dans Paris.
Seul et veillant comme un prophète,
mon Cœur éclate de tendresse

et les Marronniers ont fleuri.