Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/50

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C’ qu’y coût’ cher « l’ ceval » du milieu ?
Ç’ui-là qu’est pus grand qu’eune enseigne ?
J’ vourais l’avoir, moi, nom de guieu !
Aïe, M’man ! Tu fous toujours la beigne !

Quiens,… ton baluchon qui s’ défait !
Y te l’ont r’fusé chez ma « Tante » ?
C’est p’t-êt’ pour ça qu’ t’es pas contente ?
Oh ! va donc, Moman, qué qu’ ça fait !

N’ t’occup’ pas si tu n’as pas d’ sous,
c’est pas pour m’ach’ter que j’ t’arrête ;
mais rien que d’ z’yeuter les joujoux,
moi ça m’ fait du bien aux mirettes.

Si l’ dâb rentr’ pas mûr et sans l’ rond,
quiens, tu m’ paieras eun’ tite échelle,
eune orange ou deux sous d’ marrons ;
va M’man, ça f’ra la rue Michel !