Page:Rictus - Le Cœur populaire, 1914.djvu/59

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T’entends ? Y va, y vient, y rogne…..
Pan ! Ça c’est nos joujoux qu’y cogne….
(Pourvu qu’avec ses gros souïers
y n’aill’ pas les écrabouiller !)

Pleur’ pas, Mémain’, c’est pour de rire ;
laiss’ fair’, j’ fouill’rai dans son fann’zar ;
ça et c’ qu’y m’ rest’ dans ma tir’-lire,
j’ t’en ach’t’rai des aut’s au bazar.

Mais surtout qu’y grimp’ pas nous voir,
j’ai la frouss’ quand l’est dans la chambe,
y pos’ son gros cul su’ nos jambes
et y rest’ comm’ ça dans le noir….

Y ricane, y caus’, ses dents grincent
pis y nous chopp’, nous tât’, nous pince
et nous farfouille où faurait pas…..
Mais on peut rien dir’ : c’est Pepa !