Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1897.djvu/142

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Ohé ! ohé ! saison fleurie,
Comme y doit fair’ neuf en forêt !
V'là l’ mois d’ beauté, ohé Marie !
V'là l’ temps d’aimer, à c’ qu’y paraît !

Amour ! Lilas ! Cresson d’ fontaine,
Les palpitants guinch’nt en pantins,
Et d’ Montmertre à l’av’nu’ du Maine
Ça trouillott’, du côté d’ Pantin !

V'là les poèt’s qui pinc’nt leur lyre
(Malgré qu’y n’aient rien dans 1’ fusil),
V'là les Parigots en délire
Pass’ qu’y pouss’ trois branch’s de persil.

L’est fini, l’ temps des z’engelures,
Des taup’s a sort’nt avec des p’lures
Dans de l’arc-en-ciel agencées
De tous les tons, de tous les styles ;