Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1897.djvu/43

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Des candidats au copahu,
Des jeun’s genss’ qui fait dans l’ Commerce
Et qui s’ sont dit : « Faut qu’on s’exerce
À la grand’ noce, au grand chahut ! »

(Ceuss’-là y gagn’t cinq cigs par mois
Et veul’nt la faire aux mecs braisés)
Or pour s’ payer eun’ fille ed’ joie
Ce soir... n’ a fallu s’ cotiser !

Chacun deux thun’s... viv’ la jeunesse !
Et les v’là quat’ pour eun’ gothon
Mais la pauv’ môm’ n’a qu’deux tétons
Et quoi qu’a fass’ qu’eun’ pair’ de fesses.

Un seul couch’ra... hein, quel succès !
Les aut’s y s’ tap’ront... sans personne
(Ah ! c’ qu’on est fier d’être Français
Quand on se r’garde la colonne !)