Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/127

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Ah ! mes souv’nirs… ah ! mon enfance
(Qui s’est putôt mal terminée),
Mes ribouis dans la cheminée,
Mes mirlitons… mes joujoux d’bois !


— Ah ! mes prièr’s… ah ! mes croyances !
— Mais ! gn’a donc pus rien dans le ciel !


— Sûr ! gn’a pus rien ! Quelle infortune !
(J’suis mêm’pas sûr qu’y ait cor la Lune.)
Sûr ! gn’a pus rien, mêm’que peut-être
Y gn’a jamais, jamais rien eu…


Steinlein - Jehan Rictus Le revenant