Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/129

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— (C’est avec ça qu’on nous empaume,
Qu’on s’cal’des briqu’s et des moellons)
Ben, tu sais, j’m’en fous d’ton Royaume ;
J’am’rais ben mieux des patalons
Eun’soupe, eun’niche et d’l’amitié.


(Car quoiqu’t’ay’ben fait ton métier
Toi, ton grand cœur et ta pitié,
N’empêch’nt pas d’avoir foid aux pieds !)


— Ainsi arr’gard’les masons closes
Où roupill’nt ceuss’qui croient en Toi.
Sûr qu’t’es là, su’des bénitiers
Dans les piaul’s… à la têt’des pieux ;
Crois-tu qu’un seul de ces genss’pieux
Vourait t’abriter sous son toit ?


Steinlein - Jehan Rictus Le revenant