Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/168

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Avec ça l’Glorieux m’roussit l’crâne
Et éclaire comm’par calcul
Mes nipp’s couleur de pissat d’âne,
Les trous d’mes coud’s et ceux d’mon cul !


Ah ! ben il est frais l’mois d’Avril,
Le v’là l’temps des métamorphoses,
Moi, j’chang’pas d’peau comm’les reptiles,
J’suis tous les Printemps la mêm’chose.


N’empêch’! Je m’sens des goûts d’richesse,
J’suis comm’ça, moi, né élégant,
J’am’rais ben, moi, fair’mon Sagan
Et mon étroit’chez les duchesses !


Et m’les baigner dans des étoffes,
Car pour moi, quand l’turquois est gai,
La pir’de tout’s les catastrophes
C’est d’êt’mochard et mal fringué.