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Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/177

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Ah ! oui, j’t’en fous ! Y montr’nt leurs s’melles,
Y sont quinze après eun’fumelle,
La langu’dehors depis l’matin,
Comm’des vieux après un trottin !


D’autr’s, rigolards et phizolofs,
Revenus des joies d’ici-bas
Et s’gobant pus dans l’célibat,
Prenn’nt le pavé en guis’de schloff.


Les patt’s en l’air et l’blair aux anges,
Y s’usent eul’râb’su’des cacas ;
Quant eun’môm’passe et qu’a voit ça
A dit : Mon Guieu ! Qué mœurs étranges !


(Mais quoi qu’on dise et quoi qu’on gronde,
Le Printemps pour tous, c’est l’Printemps,
Et j’connais pus d’eun’fill’du monde
Qui n’am’rait ben d’en faire autant.)