Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/215

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Il l’tait Menuit quand j’rêvais ça,
Il l’tait Menuit, et j’pionçais d’bout,
Pour m’gourer d’la lance et d’la boue
Dans l’encognur’d’eun’port’cochère.


(Hein quell’santé !) — Voui j’me mariais
Par un matin d’amour et d’Mai
N’avec eun’jeuness’qui m’aimait,
Qu’était pour moi tout seul ! ma chère !


Et ça s’brassait à la campagne,
Loin des fortifs et loin d’ici,
Dans la salade et dans l’persil,
Chez un bistrot qui f’sait ses magnes.


Gn’y avait eun’tablée qu’était grande
Et su’la nappe en damassé,
Du pain ! du vin ! des fleurs ! d’la viande !
Bref, un gueul’ton à tout casser,