Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/218

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(Les vieux carcans qui jamais s’plaint
Doiv’nt comm’ça n’avoir des rêv’ries
Ousqu’y caval’nt dans des prairies
Comme au temps qu’y z’étaient poulains.)


V’nait l’soir, lampions, festin nouveau,
Pis soûlé d’un bonheur immense
Chacun y allait d’sa romance,
On gueulait comm’des p’tits z’oiseaux !


Enfin s’am’nait l’heur’la pus tendre
Après l’enlèv’ment en carriole,
La minute ousque l’pus mariolle
Doit pas toujours savoir s’y prendre !


Dans eun’carrée sourde et fleurie,
Dans l’silence et la tapiss’rie,
Près d’un beau plumard à dentelles
Engageant à la… bagatelle,