Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/64

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(L’droit au baiser existe trop
Pour les rupins qu’est débauchés,
Pour les barbes, pour les michets ;
Le sans-pognon…, lui, bais’… la peau !)

(Pourtant, vrai, on sait c’qu’est la Vie
Qui s’traduit par l’mêm’boniment
Qu’dans la galette ou l’sentiment
On vous fait jamais qu’des vach’ries !)

Donc, comment qu’ça s’fait qu’on fait rien,
Qu’on a cor’la forc’de poursuivre
Et qu’malgré tout, ben, on s’laiss’vivre
À la j’m’en-fous, à la p’têt’-bien ?

Oh ! C’est qu’chacun a sa chimère
Et qu’pus il est bas l’purotain,
Pus qu’y marin’dans les misères,
Pus que son gniasse est incertain,