Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/85

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Dès qu’a m’verra, mince ed’girie !
(Un vrai coup d’tronche en plein nichons)
Et comm’tout par un coup r’froidie,
A d’viendra blanch’comme un torchon !


— Ah ! (Et a s’mettra pour prier :)
— Seigneur ! Jésus ! Mari’-Mad’leine !
Et tous ceuss’du calendrier
Qui s’foutent d’la misère humaine.


— Ah ! ben vrai… bonsoir ? Quiens ! Te v’là ?
Ça n’est pas trop tôt, mon bonhomme,
Allons, approch’, pos’ton cul là,
D’où c’est qu’tu viens ? Comment qu’tu t’nommes ?


— T’as l’air tout chos’… tu t’sais en r’tard ;
Mais j’te dis rien pass’que tu t’traînes
Et qu’t’as l’air d’avoir ben d’la peine
D’êt’ben massif, d’êt ben mastar !