Page:Rictus - Les Soliloques du Pauvre, 1903, 5e éd.djvu/230

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le marque-mal à gueul’tirée
Le mâch’-angoiss’… le cause-tout haut.

Si jamais vous êt’s dans l’ennui
Et forcé comm’moi je le suis
À c’que ça s’passe à la balade,
J’vas vous ess’pliquer mon manège :

Mettons qu’y lansquine ou qu’y neige,
Eh ben ! allez rue d’Rivoli,
Malgré qu’y ait des vents coulis
On est pas mal sous ses arcades.

Mais si c’est l’Été… pas la peine,
Y vaut mieux s’filer vers la Seine.
Là su’eun’berge ou sous un pont
Vous pouvez eun’bonn’couple d’heures
Dans la flotte qu’est un vrai beurre,
Mettre à tremper vos ripatons.