Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/149

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les becs, les signes lumineux,
les kiosques, les autos, les arbres,
les réclam’s, toutes ces réclames,
dansent et tremblent dans mes larmes...
(Un soldat ne doit pas pleurer !)


Je titube et suis comme saoul....
on dirait que j’ai coup sur coup
avalé cinq ou six absinthes....


Oh ! Maman qui ne voyez rien,
que j’oscille et que je chancelle
comme un arbre sous la cognée...


Rentrons, rentrons, je vous en prie !
Je vais défaillir de souffrance,
je vais m’écrouler de chagrin.