Cette page n’a pas encore été corrigée
- vos mains grasses et fuselées,
- mon front aux veines trop gonflées
- et mes yeux brûlés par les pleurs ;
- Et là je vous dirai, Maman :
- — « Un enfant, n’est-ce pas, c’est cher ?
- Le lait, le pain, les vêtements,
- l’éducation, l’instruction,
- les soins, qui sait, les maladies ;
- vous avez dû pour tout cela
- n’est-ce pas, ma Maman jolie,
- payer de votre belle chair ?
- Si même à des heures horribles
- vous vous êtes déshabillée
- (mon Dieu !) et mise toute nue,
- et livrée au premier venu...