Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/157

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Pauvre Julien
(Roman)


— « Voilà comment qu’ c’est arrivé :
c’est la vraie vérité sincère ;
croyez-moi Mossieu l’ Commissaire,
mais... esscusez, y m’ont crevé,
laissez-moi m’ moucher, j’ suis plein d’ sang,
r’gardez-moi c’ qu’y m’ont arrangé !


Faut dir’ qu’ ça couvait d’pis longtemps,
de d’pis l’ temps qu’on vivait ensemble,
de fait, quasi marital’ment ;
(chez nous on s’ marie qu’à la colle ;
mais quand qu’on s’aim’, ça tient tout comme.)