Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/181

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« T’as pas hont’, voyons, t’es pas loufe
de t’ galvauder avec des gouapes,
tandis que j’ te crois d’ la raison !
Tu m’ fais donc pas assez d’ mistoufles ?
Rentre tout d’ suite à la maison,
aie pas peur, j’ te mettrai pas d’ coups... »


Et déjà en m’approchant d’elle
j’ me sentais devenir pus doux !


Mais en plac’ de s’ taire et d’ call’ter,
v’là qu’a s’ met à m’ dir’ des sottises ;
la v’là-t-y pas qu’a m’agonise,
moi que j’ me tiens pour son mari,
a m’ trait’ comm’ du poisson pourri !


— « Rentrer ? Ah ! ben... Moi ? pus souvent !
Ah ! là là, tu m’as pas r’gardée.
Rentrer ? Pens’s-tu ? Tu voudrais pas !