Page:Rictus - le Cœur populaire, 1920.djvu/49

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
Les Petites Baraques


(Sept ans)


— « M’man ? Laiss’-moi voir les p’tit’s baraques
dis,... arrêt’ toi M’man,... me tir’ pas !
Tu m’ sahut’s, tu m’ fais mal au bras...
Aïe, M’man ! Tu fous toujours des claques !


Ben vrai, c’ qu’y a du populo !
M’man ? y rigol’nt comm’ des baleines....
Quoi c’est qu’y leur jacqu’t’ el’ cam’lot ?
Pheu !... c’ que ça pue l’acétylène !


M’man, les « bolhommes » ! M’man, les « pépées »,
les « ciens d’ fer », les flingu’s, les « misiques »,
les sabr’s, les vélos « mécaliques » !
oh ! Moman, c’ que j’ suis égniaulé !