Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/221

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Elle glissa vivement au bas de la table.

« Mes seigneurs n’ont pas peur ? dit-elle avec son ricanement féroce.

— Ne t’inquiète pas de ça, va toujours.

— Oui, seigneurs, allons ! — Préparez votre lampe et entrez. »

J’allumai la mèche de roseau qui trempait dans une gourde d’huile ; je ne vis que le roc.

« Il ne s’agit pas de plaisanter, » dis-je tout en colère.

Elle s’appuya contre le mur, et, nous montrant le rocher juste devant nous :

« Je ne plaisante pas, voyez ! »

Et à l’endroit désigné, je vis, en effet, que le mur se soulevait. Une partie des masses rocheuses de cette caverne se détachait, s’élevait et laissait béante une ouverture de la largeur d’une porte ordinaire. Quand la pierre qui montait eut disparu, probablement dans une cavité préparée à cet effet, nous nous trouvâmes devant un grand trou noir.

Par quel ressort mystérieux ce roc était-il mu ?