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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/305

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sion un nom caractéristique : ils l’appellent le doigt de Dieu. Tandis que devant les neiges amoncelées qui semblent escalader l’azur, le vieux chasseur et sa petite amie adorent silencieusement l’auteur de tant de merveilles, les espions envoyés pour découvrir la trace des Masai reviennent avec des nouvelles excellentes ; ils ont battu le pays sans rien rencontrer.

On ne se rassure, hélas, que trop vite et trop complètement !

Le lendemain matin, Flossie ne paraît pas au déjeuner ; Mme Mackenzie l’excuse et montre un petit billet d’elle qu’en se levant elle a trouvé, glissé sous la porte de sa chambre :


« Chère maman, il commence à faire jour et je vais à la recherche du lys dont M. Quatremain a envie pour son herbier. Je monte l’âne blanc ; ma bonne et deux de nos hommes m’accompagnent ; nous emportons de quoi manger, car je serai peut-être absente toute la journée. Je veux le lys, je ferai vingt milles pour le trouver, s’il le faut.

« Votre Flossie. »