Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

« — Tu as peut-être raison, Baas, mais nous y allons quand même. »

« Une demi-heure après, effectivement, le wagon de M. Neville s’éloignait. Bientôt je vis Jim revenir en courant vers moi.

« — Adieu, Baas ! adieu ! Je ne pouvais pas m’en aller sans te dire adieu. Il y a bien des chances pour que nous y laissions nos os.

« — M’as-tu dit la vérité, Jim ?

« — Oui, maître, nous allons aux montagnes de Suliman. Mon maître veut faire fortune, il dit qu’il va voir s’il y a moyen du côté des diamants.

« — Eh bien, lui dis je, attends un instant, Jim. Je vais te donner un bout de billet pour ton maître. Tu ne le lui remettras que quand vous serez à Inyati. »

« C’était à cent cinquante kilomètres de Bamamgouato, où nous étions alors.

« J’écrivis sur un bout de papier :

« — Que celui qui viendra fasse l’ascension à travers les neiges de la montagne gauche de