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PROPAGATION D’ONDES AÉRIENNES PLANES.

forme deux condensations brusques se propageant en sens contraire. D’après le § VI, équation (i), si l’on désigne y par a et par 9 la racine positive de l’équation

u i — Uy i = 8-- , a (a + ï)

la densité entre les deux condensations brusques p’ a pour valeur 99 y/p* p2, et, d’après le § V, équation (i), on a, pour la condensation brusque qui marche en avant,

d a t a —y- — U2 -f- CL 3CÏ) — IL H- ~ at au

pour celle qui marche en arrière,

d 6 , a ~ u. — a - — u — a - ; dt a 0 ’

les valeurs de la vitesse et de la densité sont donc, après un espace de temps t7 it ! et p’ pour les valeurs de x qui satisfont à la double inégalité

[]

u{ et o< pour les valeurs de x inférieures à la plus petite de ces de ux limites, a2 et p2 pour celles qui sont supérieures à la plus grande.

II. — Si u1 — u2 < 0, et qu’en conséquence les masses gazeuses tendent à s’éloigner l’une de l’autre, et qu’en même temps on ait

IL — Wo

de la limite partent, dans des sens opposés, deux ondes dilatées[1] dont l’étendue va peu à peu en augmentant. D’après le § IV on a, entre elles, r = ru s = ,ç2, u = F — s2. Dans celle qui se propage en avant, s — $2 ; x — ( u -h a) t est fonction de r seulement, et

  1. Deux oncles où la densité croit dans le sens de la propagation. — (Stouff.)