carrés de ces expressions, de telle sorte que les variables indépendantes
soient la grandeur et les rapports des quantités ; et
remplaçons enfin les par des quantités qui leur
soient proportionnelles, et dont la somme des carrés soit . Si
l’on introduit ces grandeurs, alors, pour des valeurs infiniment
petites des , le carré de l’élément linéaire sera ; le terme
de l’ordre suivant dans ce carré sera égal à une fonction homogène
du second degré des grandeurs ,
, …, c’est-à-dire qu’il sera un infiniment petit
du quatrième ordre ; de telle sorte que l’on obtient une grandeur
finie en divisant ce terme par le carré du triangle infiniment petit
dont les sommets correspondent aux systèmes de valeurs
des variables.
Ce terme conserve la même valeur, tant que les quantités
et dx sont contenues dans les mêmes formes linéaires binaires,
ou tant que les deux lignes de plus courte distance, depuis les
valeurs jusqu’aux valeurs et depuis les valeurs jusqu’aux
valeurs , restent dans le même élément superficiel, et il ne
dépend, par conséquent, que du lieu et de la direction de cet
élément. Ce terme est évidemment , lorsque la variété
représentée est plane, c’est-à-dire lorsque le carré de l’élément
linéaire est réductible à , et il peut, par conséquent, être
considéré comme la mesure de la quantité dont la variété s’écarte
de la planarité[1] en ce point et dans cette direction superficielle.
En le multipliant par -¾ il devient égal à la quantité que Gauss
a appelée la mesure de courbure d’une surface. Pour déterminer
les rapports métriques d’une variété à dimensions, susceptible
d’une représentation sous la forme supposée, on a trouvé tout à
l’heure que fonctions du lieu sont nécessaires ; si donc on
donne, en chaque point, la mesure de la courbure suivant
directions superficielles, on pourra déterminer par leur moyen les
rapports métriques de la variété, pourvu seulement qu’entre ces
valeurs il n’existe pas des relations identiques, relations qui, effectivement,
n’existent pas en général. Les rapports métriques de
- ↑ Ebenheit dans l’original. — (J. Hoüel.)