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Page:Rilke - La Chanson d'amour et de mort.pdf/25

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Dans le vestibule, sur un siège, pendent la tunique, le baudrier et le manteau de celui de Languenau. Ses gants sont sur le plancher. Son étendard se tient raide, appuyé contre la croisée. Il est noir et mince. Dehors une tempête court à travers le ciel et met la nuit en pièces, blanches et noires. Le clair de lune passe comme un long éclair, et l’étendard immobile a des ombres inquiètes : il rêve.