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Page:Rilke - Poésie (trad. Betz).pdf/43

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AIR POPULAIRE

Combien toujours me touchent
les vieux airs de Bohème.
Dans mon cœur ils insinuent
leur tristesse et le font lourd.

Lorsqu’un enfant, quelque part,
en sarclant fredonne,
sa chanson me poursuit
jusqu’en rêve, la nuit.